Hypnose à Paris

Hypnothérapeute - Thérapie énérgétique
Pascal Brouard

Bénéficiez des nombreux bienfaits de l’hypnose ericksonienne à Paris

Milton Erickson a mis au point une technique d’hypnose qui permet de prendre en charge des maux du quotidien ou d’aider les personnes à entreprendre un changement positif dans leur vie. Pascal Brouard est un spécialiste de l’hypnose ericksonienne à Paris et à Angers. Je reçois des individus de toutes les tranches d’âge pour un accompagnement personnalisé dans la résolution de soucis de santé physique ou psychique, ou pour l’adoption de comportements destinés à améliorer la qualité de vie.

L’hypnose ericksonienne, de quoi s’agit-il ?

Je propose des séances d’hypnose ericksonienne à Paris (36 av Italie, 75013) et à Angers depuis presque trente ans. Cette forme d’hypnose tient sa notoriété de ses aptitudes à aider les individus qui souffrent de problèmes de douleurs, physiques surtout, mais également émotionnelles ou psychiques, d’addictions ou de soucis psychologiques (phobies, blocages, etc.).

Comme la majorité des thérapies alternatives, cette pratique n’est pas invasive. Elle tient compte des limites et des possibilités de chacun et les respecte. Les séances et les thérapies sont en effet conçues et menées en fonction du profil des consultants.

Leur durée va également varier suivant les cas, les soucis à prendre en charge et les objectifs des personnes qui viennent. Mais en général, il s’agit de thérapies brèves.

Ce type d’hypnose repose essentiellement sur des suggestions indirectes adressées à l’inconscient ou au subconscient du sujet. Le thérapeute, à l’écoute, se sert généralement d’images et de métaphores pertinentes et impactantes pour induire les modifications escomptées.

L’hypnose ericksonienne que je propose à Paris vise à aider le consultant à trouver et à maîtriser les moyens personnels et internes dont il dispose, dans son inconscient. Il est ainsi pleinement acteur des changements qu’il souhaite voir dans sa vie et de la résolution de ses problèmes de santé physique et/ou psychique.

Ma technique consiste en une combinaison de l’hypnose et de l’énergétique. Je la privilégie parce qu’elle me permet d’optimiser les résultats des thérapies. Je tiens à préciser que même si ces derniers sont importants, ils ne sont pas forcément systématiques.

Quels sont les vertus de l’hypnose ericksonienne ?

Ce type de thérapie représente une solution intéressante pour agir aussi bien au niveau physique, psychique et comportemental. Dans le détail, l’hypnose ericksonienne que je pratique à Paris et à Angers permettent par exemple de venir en aide aux individus souffrant de douleurs physiques, chroniques ou aigües, liées à des maladies ou conséquentes à des accidents.

Elle peut aussi être mise à profit sur les personnes ayant développé des manifestations physiques de leurs troubles psychiques, ce que la médecine moderne appelle des maladies psychosomatiques.

Cette méthode d’hypnose peut aider à venir à bout non seulement des causes (stress, phobies, anxiété, etc.), mais également des désagréments physiques qui en sont les conséquences comme les problèmes dermatologiques (psoriasis, eczéma, rash cutanés…).

De même, avec l’hypnose ericksonienne, il est possible de prendre en charge les troubles psychologiques à l’origine de troubles du comportement. J’ai ainsi pu venir en aide à des individus dont la qualité de vie a été fortement altérée par des problèmes de stress, d’angoisse ou encore de phobies.

J’utilise aussi l’hypnose ericksonienne, à Paris et à Angers, pour accompagner les personnes qui souffrent d’addiction au tabac ou à l’alcool, celles qui sont en surpoids et/ou qui ont des troubles de l’alimentation.

Enfin, celles qui ont des soucis de gestion des émotions et qui font face à divers blocages psychologiques peuvent également trouver une solution efficace avec cette forme d’hypnose.

Si les applications thérapeutiques de l’hypnose sont aussi nombreuses que variées, il faut savoir qu’elle ne peut en aucun cas être considérée en remplacement d’une prise en charge par des spécialistes de la santé. Ces derniers pourront, s’ils pensent que le sujet peut en avoir besoin, préconiser une hypnothérapie.

Un moyen d’améliorer sa qualité de vie malgré des soucis de santé

Les personnes qui souffrent de troubles rhumatismaux ou d’affections dégénératives des nerfs, des muscles ou des os doivent tous les jours endurer des douleurs plus ou moins importantes.

Parfois, l’intensité ou la fréquence des élancements finissent par devenir handicapants, empêchant de mener une vie normale. L’hypnose ericksonienne peut aider à gérer les symptômes et à mieux supporter les douleurs.

Certains individus voient également leur quotidien gâché par des malaises liés à des maladies graves ou chroniques. Les troubles du sommeil, les vertiges, les crampes, les nausées sont autant de désagréments qui peuvent être pris en charge pendant des séances d’hypnose ericksonienne à Paris ou à Angers.

L’objectif est d’empêcher ou de limiter l’apparition de ces manifestations et leur intensité. Il convient de rappeler que cette pratique peut aussi aider pour la gestion des effets indésirables, physiques et psychologiques, de traitements lourds comme la chimiothérapie ou la radiothérapie.

Je suis avant tout psychanalyste lacanien, j’ai franchi le pas vers l’exclusivité des thérapies brèves d’hypnose conversationnelle depuis 2004. Avant j’écoutais les gens, maintenant je leur demande de moins parler, car j’analyse avant tout le non-verbal.

À noter que je n’utilise la transe hypnotique profonde classique que pour l’arrêt du tabac. Dans mes séances je provoque le symptôme, l’amène à être désarçonné, recadré.

Quelques précisions pour comprendre les bienfaits de l’hypnose :

Avant de franchir le pas de la porte de mon cabinet situé à Paris dans le 13e arrondissement, je vous propose de mieux comprendre en quoi consiste l’hypnose, son fonctionnement et son efficacité.

Notre cerveau présente une activité électrique que l’on peut mesurer en ondes à l’aide d’un électro-encéphalogramme qui va nous permettre d’obtenir une représentation de cette activité.

Cette mesure, qui s’établit en nombre de cycles par seconde, nous a permis de définir plusieurs états de conscience :

Les ondes bêta (14 cycles par seconde) c/s

Ce sont les ondes qui correspondent à notre état ordinaire de conscience.

Cet état correspond à un état d’éveil ordinaire ; celui du sujet dont la conscience est tournée vers l’extérieur et dispose de la capacité d’interagir avec l’univers qui l’entoure.

hypnose ericksonienne Paris

Les ondes alpha : (7 à 14 c/s)

Ce changement de fréquence d’ondes mesuré par l’electro-encéphalogramme est le reflet d’un état de conscience modifié (EMC) appelé plus communément la transe hypnotique. C’est donc une modification de l’état de conscience ordinaire qui se traduit par un ralentissement de nos ondes cérébrales. Cet état de conscience, même s’il est modifié, n’en reste pas moins un état naturel assimilable à un état de conscience entre la veille et le sommeil.

L’électroencéphalogramme testé sur un sujet en hypnose nous montre la production d’ondes alpha, ce qui prouve bien que l’hypnose n’est pas un état d’inconscience…

Cet état de conscience modifié permet une introspection du sujet, car sa conscience se tourne vers l’intérieur.

L’individu sous hypnose reste donc conscient et il est important de le rappeler afin d’éviter certaines appréhensions de personnes qui assimilent l’hypnose à une perte de conscience et appréhendent la séance d’hypnose.

Nous passons tous par des états modifiés de conscience au cours d’une journée, car l’état hypnotique est une propriété inhérente de l’esprit humain.

C’est un état que vous vivez tous les jours

C’est le cas par exemple lorsque vous effectuez un trajet en voiture en mode pilote automatique et que votre esprit vagabonde lorsque tout à coup vous réalisez que vous êtes déjà rendus à cet endroit ou lorsque vous décrochez au cours d’une réunion ou discussion longue et ennuyante…

La différence lors d’une séance d’hypnose est que cet état est déclenché grâce à une technique d’induction hypnotique par l’hypnothérapeute dans un but thérapeutique.

Comprendre le conscient, l’inconscient et le subconscient

Notre cerveau est une machine complexe conçue pour nous aider à vivre au quotidien, à nous adapter aux situations ou au contraire à les ignorer. Les neurosciences font partie des moyens qui nous permettent aujourd’hui de mieux saisir comment il fonctionne, notamment au niveau du conscient, de l’inconscient et du subconscient.

  • Commençons par le conscient : il reste en « veille » même en étant actif. Il est lié à l’hémisphère gauche du cerveau. Il aide à engranger les connaissances et l’expérience. Il inclut ce dont nous nous souvenons, ce que nous savons, et notre aptitude à percevoir via des canaux multi sensoriels (nos cinq sens notamment : la vue, le toucher, le goût, l’ouïe et l’odorat).
  • L’inconscient pour sa part constitue en quelque sorte tous les mécanismes qui influencent notre comportement, mais qui ne sont pas inclus dans notre champ de conscience. Il désigne ce que nous ne savons pas, ce que nous ne percevons pas, mais aussi ce que notre mémoire a gardé à notre insu.
  • Le subconscient est une notion déjà admise par de nombreuses écoles de pensées depuis des siècles et chacune peut avoir sa manière de le définir. Il est cependant aujourd’hui bien reconnu dans la communauté scientifique. Son appellation désigne ce qui se trouve « sous la conscience ». Certains le considèrent comme un « deuxième inconscient ».

Lié au côté droit du cerveau, il constitue en quelque sorte notre « pilote automatique » et abrite le centre de notre instinct de survie et de notre intuition. Il est logé dans la partie du cerveau chargée de gérer nos actions « naturelles » et le non-verbal. Il influe sur nos fonctions vitales (respiration, système immunitaire, etc.).

Le fonctionnement du subconscient

Le subconscient s’apparente à un disque dur dans lequel sont, et seront, consignées toutes nos pensées et nos émotions, qu’elles soient positives ou négatives. Il pourra, au moment opportun, les restituer. Il est également possible de le comparer à un programme déjà en place depuis la naissance.

En réalité, la conscience d’un enfant n’est pas en mesure de sélectionner, et d’ignorer des informations qui au bout du compte ne lui seront pas bénéfiques sans une sorte de modération. Alors que la majeure partie de notre subconscient a été préparée et organisée dès notre plus jeune âge. Ce qui nous éclaire sur le caractère sournois des croyances limitantes.

Prenons le cas d’un enfant à qui l’une des personnes auxquelles il a accordé sa pleine confiance dit à un moment crucial (examen, exploit sportif, etc.) « tu ne vas pas y arriver ». Son conscient, qui va tenir ces paroles pour une vérité, va imprimer cette déclaration et le fait qu’il va sûrement échouer dans son subconscient.

Or, il s’agit d’une fausse croyance (rien ne lui dit qu’il ne va pas vraiment y arriver) qui pourra être ultérieurement renvoyée à la surface par son subconscient à un moment de sa vie où il doit avoir confiance en lui et en ses aptitudes à parvenir à son objectif.

Le subconscient emmagasine toutes les informations venant du conscient et de l’inconscient, et ce, tout au long de notre vie et sans que nous en ayons conscience. Sa programmation négative aura ainsi des répercussions négatives dans notre quotidien.

Le pouvoir du subconscient est supérieur à celui du conscient. Dans certains cas, la motivation et la volonté ne suffisent pas à délaisser de mauvaises habitudes (fumer, boire de l’alcool, trop manger…) puisque l’habitude est déjà imprimée dans le subconscient, et l’action amène à une satisfaction ou à du plaisir.

Quoi qu’il en soit, le subconscient nous met également à l’abri de ce qu’il juge dangereux pour nous. La thérapie par hypnose ericksonienne que je propose à Paris consiste à aider le consultant à « creuser » dans son subconscient afin d’y puiser les ressources qui pourront le guider vers les modifications positives de ses habitudes et de son attitude qu’il recherche.

Il pourra également y trouver les outils et la force de faire face à ses problèmes psychologiques et émotionnels et d’y mettre fin par ses propres moyens. Il pourra aussi y découvrir comment gérer ses douleurs et ses soucis de santé physique par exemple.

Comparée à celle de la volonté seule, la puissance du subconscient est particulièrement élevée. La volonté reste cependant un élément primordial pour optimiser les chances de succès de nos thérapies d’hypnose ericksonienne à Paris (mon cabinet se trouve dans le 13e. Nous travaillerons ensemble pour la reprogrammation de votre subconscient afin d’en faire un outil qui vous permettra d’atteindre votre objectif.

L’apport des neurosciences en hypnose (Paris XI)

Les progrès en imagerie cérébrale et les recherches en neurosciences ont permis de comprendre le fonctionnement de l’hypnose et son rôle prépondérant dans la modification de nos processus cognitifs et sensoriels. Ce qui va permettre l’accès au changement de comportements devenus automatiques, tels que les addictions entre autres ou encore de développer nos facultés.

D’après des études de neurosciences, nous avons pu étudier l’activité cérébrale d’un sujet sous hypnose et constater l’effet de dissociation entre l’action et la réflexion qui va permettre à l’hypnothérapeute de suggérer des activités sans que son sujet consacre des ressources mentales à être conscient de le faire de sorte qu’un boxeur peut être amené à danser sans se sentir gêné de le faire.

La transe hypnotique modifie les réseaux neuronaux et permet donc de défaire des associations ayant ancré des habitudes comme café/cigarette et de déprogrammer le subconscient afin de lui insérer de nouveaux logiciels comme le programme non fumeur par exemple.

L’importance du pré talk :

L’anamnèse est la prise de contact qui va permettre le recueil d’informations nécessaires à la préparation d’une induction et d’un protocole hypnotiques bien ciblés. Cette anamnèse s’apparente à une prise en compte globale du sujet et permet de mieux cibler la ou les problématiques de la personne.

Ces informations à recueillir ne sont pas anodines et bien souvent, l’hypnothérapeute va devoir utiliser des techniques de questionnement afin de mieux cerner les véritables motivations, freins et croyances limitantes de son sujet.

C’est le premier moment d’échange entre le praticien et son client et le plus important pour instaurer un climat de confiance nécessaire afin que la thérapie soit efficace, car plus le sujet se sent en confiance, plus il lève de barrières, se livre dans des proportions plus importantes, entrera en état d’hypnose facilement et intègrera d’autant mieux le travail.

L’hypnothérapeute s’adapte constamment à son sujet pendant ses séances et s’efforce donc d’établir un bon lien de confiance. C’est à lui de mettre ses techniques et son savoir-faire et être au service des besoins de son sujet.

Cette flexibilité comportementale du praticien passe par le savoir-être Ericksonien et son approche utilisationnelle.

Cette approche ericksonienne consiste dans l’adoption de techniques utilisationnelles telles que l’utilisation du VAKOG, de la bulle proxémique, de la calibration, des techniques de tri sur l’autre afin de mieux calibrer son sujet pour se synchroniser avec lui.

En effet, pendant l’anamnèse notamment, l’entretien n’est pas unilatéral et le thérapeute va se servir de l’ensemble des éléments que lui apporte son sujet pour communiquer avec lui et construire sa séance d’hypnose.

En effet, spécialisé dans l’hypnose ericksonienne et exerçant à Paris XI, je me suis également formé à la thérapie énergétique ce qui me permet de mettre à profit toute mon expérience personnelle, pragmatique et surtout inédite lors des séances d’hypnose que je vous propose au sein de mon cabinet parisien ou en province sur Angers.

La technique d’hypnose du docteur Milton Erickson est de décrypter le sens du message d’un symptôme. C’est pourquoi, d’après sa méthode, j’utilise ce symptôme afin de le recadrer.

Par ailleurs, les émotions négatives, elles sont généralement liées à une perturbation du système énergétique de notre corps d’où la complémentarité de l’hypnose et de la thérapie énergétique lors de mes séances à paris.

L’IMPORTANCE DU PRETALK POUR L’HYPNOTHÉRAPEUTE

Le PreTalk représente l’échange préliminaire entre l’hypnothérapeute et le futur hypnotisé. Cela concerne les interactions qui ont lieu après la prise de contact, et avant le véritable début de la séance d’hypnose.

À la seconde où vous allez passer la porte de mon cabinet à Paris dans le 13e arrondissement, le Pretalk débute. Par celui-ci, je cherche à entrer en contact avec votre inconscient en me mettant dans la même posture que la vôtre, en me calant sur votre respiration, en utilisant votre langage, mais également en modulant le son de ma voix. De cette manière, je peux m’imprégner de vous afin de vous comprendre et de finalement finir par m’effacer pendant l’hypnose.

En réalité, le PreTalk débute réellement au moment de la prise de contact. Lorsque vous me téléphonerez pour avoir un rendez-vous, sachez que je vais vous donner plusieurs directives, telles que l’heure précise à laquelle vous devez appuyer sur le bouton de la sonnette, la préparation d’un chèque, ou tout ce que je jugerais nécessaire que vous fassiez.

En aucune façon, je ne vous demanderais quelque chose que vous ne pouvez pas faire ou qui pourrait être dégradant pour vous. Le but est avant tout de prendre le lead, c’est-à-dire prendre le rôle d’une sorte de chef de file, de meneur. Si la personne qui vient me voir à Paris (13e arrondissement) ne me laisse pas du tout prendre cette place, la réussite de l’hypnose pourrait être compromise.

En tant qu’hypnothérapeute, je vais chercher à m’imprégner de votre personne dans sa globalité afin de vous comprendre pleinement et de pouvoir, au terme, communiquer directement avec votre inconscient.

Pour ce faire, il s’agit d’analyser votre discours afin d’en dégager ce qui vous définit tel que votre culture personnelle, la façon dont vous formulez vos phrases, jusqu’à ce que je me fasse une idée relativement précise de votre structuration de pensée. Cela me permettra également de m’assurer de votre coopération au processus.

Lorsque quelqu’un passe la porte de mon cabinet de Paris, 13e arrondissement, ce qu’il fait, la manière dont il agit est beaucoup plus parlant que ce dont il peut me parler. En effet, une personne peut tout à fait se montrer réticente dans ses dires, mais ses actes peuvent révéler totalement l’inverse de ces derniers.

Le non verbal est le plus important. Si le futur hypnotisé me dit qu’il n’est pas très motivé à, par exemple, arrêter de fumer, mais qu’il suit à la lettre ce que je lui demande de faire (arriver à l’heure, s’asseoir quand je lui demande…), cela révélera qu’il reconnaît ma légitimité et mes compétences à pouvoir soulager ce dont il souffre.

Durant ce PreTalk, il est important de créer un lien particulier entre le futur hypnotisé et l’hypnothérapeute et c’est une fois que ce lien est édifié que je peux passer à la prochaine étape.

Le fait de s’adapter à votre personne est le meilleur moyen pour que la séance fonctionne et pour que vous finissiez par vous adapter à moi. Ce principe de synchronisation est notamment basé sur les neurones « miroirs », cette notion permet de mieux comprendre la façon dont fonctionne l’hypnose conversationnelle.

Cette découverte des neurones miroirs est récente. Nous pouvons la rapprocher de quelque chose d’universel : lorsqu’une personne se met à bâiller devant nous, les neurones miroirs nous transmettent cette envie de bâiller. Ils participent à l’apprentissage et jouent un rôle dans notre empathie.

Les neurones miroirs permettent au thérapeute de guider les états de transe grâce à sa voix, mais aussi par l’utilisation de la synchronisation, par l’action de son inconscient. Lorsque je me mets à bâiller, vous bâillez, c’est ce qui fait de moi un expert.

Nous pouvons approfondir cette notion grâce aux travaux du psychiatre Erickson. Sur la base de la communication à deux niveaux, il a progressivement réussi à développer une forme d’hypnose conversationnelle. Afin d’interagir avec l’inconscient d’un consultant, Erickson fixait un point imaginaire loin derrière l’arcane du nez de la personne. Cela créait un changement indistinct dans

son comportement et dans le son de sa voix qui cultivait la dissociation de son consultant. En tant qu’hypnothérapeute, j’utilise constamment de tels outils pendant le PreTalk, et cela ne peut fonctionner qu’à condition d’avoir l’ascendant. Atteindre le lead dans une thérapie hypnotique me permet de prendre le lead à une autre échelle. En effet, grâce à différentes techniques de synchronisation, je peux faire en sorte que votre respiration et votre rythme corporel général se calquent sur les miens.

Me concernant, la séance a déjà débuté, en revanche, pour vous, je n’ai fait que vous inviter à vous asseoir. L’hypnose n’a pas encore débuté, mais vous êtes déjà en hypnose. C’est ce qui fait du PreTalk de l’hypnose conversationnelle. Cela en fait un outil très important pour garantir la réussite de la thérapie. Cette technique « remplace » aisément celle de la relaxation que certains utilisent. Il faut savoir que je suis un hypnothérapeute « anti-relaxation ». Pour moi, dire à un consultant « détendez-vous, vous irez mieux » c’est une bêtise. L’important est de modifier vos perceptions en vous calquant sur un rythme dit Ultradien ; pour ce faire, il faut que vous soyez pleinement présent et non dans un état de somnolence. Il est important que je puisse me synchroniser à vous, à votre comportement, à vos gestes, à vos mouvements oculaires, etc. Je ne fais que chercher le lead.

Le PreTalk est donc une réelle et décisive préparation à l’hypnose, j’y insère des suggestions, des traitements post-hypnotiques ou même certaines métaphores. C’est en fait la partie la plus compliquée, la plus complète de la séance, mais c’est également la plus importante.

Par ailleurs, il est classique que certaines personnes montrent des résistances psychologiques pendant un processus d’arrêt du tabac par exemple. Cela me montre aussi que j’ai pu prendre les rênes et que j’ai le lead, indispensable à la réussite de la séance.

Selon moi, il est totalement logique que les consultants aient des pensées suspectes à propos de l’hypnothérapeute et qu’ils nourrissent des doutes à mon sujet. Freud a étudié ce phénomène de suspicion, le qualifiant de « transfert négatif ». Il est quasi omniprésent entre un consultant et un hypnothérapeute.

Dans le fond, vous venez à moi, dans mon cabinet de Paris dans le 13e arrondissement, dans le but que je manipule vos idées, en ignorant la façon dont je vais m’y prendre. Il est compréhensible que vous n’ayez pas confiance à 100 %. Tout comme il est normal que vous ne sachiez pas ce que je vais faire, car votre inconscient doit être surpris afin que l’hypnothérapie fonctionne.

De plus, il faut savoir que vous déplacez à mon cabinet de Paris dans le 13e arrondissement afin d’arrêter de fumer ne garantira pas forcément la réussite du processus. Finalement, on se fiche du nombre de gens qui ont arrêté la cigarette après être passés par mon cabinet, l’important : c’est vous. C’est votre rôle de vous investir dans la cure qui ne fonctionnera que si vous vous impliquez pleinement dans ce travail.

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